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Exposition virtuelle | Happy birthday Alice !!
Suivez les pas d'Alice et plongez dans l'univers d'ombres et de lumières d'une création collective de toute étrangeté, à mi chemin entre rêve, cauchemar et réalité, revisitant les méandres labyrinthique de l’?uvre de Lewis CARROLL, en résonance avec les "merveilles" paradoxales du monde d'aujourd'hui...
Exposition des artistes plasticiens
Danielle ST?PHANE
Ahtzic SILIS
artiste en résidence à Lyon 3
En collaboration avec
Karla SEGURA PANTOJA
Christian NABAIS
Vankiep SILIS
Sophie HOANG TRONG
Bernadette BROUILLAT
Alice est morte, vive Alice !
La première exposition de l’installation Happy birthday Alice!! avait été présentée en 2015 pour saluer le cent cinquantième anniversaire de la publication des Aventures d’Alice au Pays des Merveilles. Après cinq ans de vie aventureuse, Happy birthday Alice!!, vaincue par la pandémie, n’a pu être, comme prévu, exposée au TNP de Villeurbanne à l’occasion du spectacle Lewis versus Alice de Macha MAKEIEFF. Spectacle et exposition ont été malheureusement annulés.Cette exposition virtuelle voit donc le jour en ce mai 2021, pour saluer la mémoire d’Alice LIDDELL, inspiratrice de Lewis CARROLL, née le 4 mai 1852 à Westminster.
? l'occasion de la mise en ligne de cette exposition, un tirage limité et collector du roman graphique Alice et le deuil de Kral Seker sera présenté. ?dité par Lyon 3 et honoré par la préface de Lawrence GASQUET, professeur des universités, spécialiste de Lewis CARROLL, ce livre-chaire organique est un cadavre exquis qui explore la création et la destruction dans l’amour fou.
Partie intégrale de l’?uvre, ce texte con?u, écrit et illustré spécialement pour cette installation par Ahtzic SILIS, Karla SEGURA PANTOJA, Christian NABAIS et Danielle ST?PHANE, propose une version quadricéphale des aventures d’une Alice contemporaine.
L’ouvrage plonge le lecteur dans les méandres labyrinthiques de la folie amoureuse, des rêves d’enfance perdus, de la dislocation des rapports temporels et familiaux, de la facilité à se perdre dans des contrées lointaines et de l’impossibilité d'en revenir.
Happy Birthday Alice ?
Con?ue par Danielle ST?PHANE & Ahtzic SILIS, l’installation Happy Birthday Alice!! met en scène les différentes formes de violence que peuvent avoir à affronter les femmes d'aujourd’hui, ces Alice confrontées aux tentations et aux vices d’un monde dont les merveilles sont pour la plupart factices. Les pièces qui constituent l’installation, réalisées par les créateurs et leurs invités des quatre coins du monde, sont des versions noires de l’héro?ne de CARROLL confrontée au c?té paradoxal des "merveilles" de nos jours.Happy Birthday Alice!! s’inspire de l’imagination débridée qui caractérise le texte de Lewis CARROLL. Produits de l’étrangeté de la réalité et du rêve, les ombres et les lumières que cet ensemble dégage ne se veulent pas atmosphériquement objectives. Les auteurs ont cherché et retrouvé la liberté d’écriture du père d’Alice.
★ Dix Portes d'entrée
Illustrations de Danielle ST?PHANE
Ces illustrations portent les couleurs du rêve et du temps, et dialoguent avec celles de John TENNIEL, premier illustrateur d'Alice au Pays des Merveilles. Ces versions noires de l'héro?ne de Lewis CARROLL sont la porte d'accès à l'univers d'Alice...
★ Dix maisons de poupées
Ces disjoncteurs sont autant d'interrupteurs qui connectent notre réalité à celle de chacune des poupées et mettent en scène des Alice de ce début du XXI° siècle, confrontées au c?té paradoxal des merveilles de nos jours. Ces univers miniatures représentent les ge?les de femmes modernes prisonnières volontaires ou involontaires de la religion, de la perte d'identité sur Internet, de la violence conjugale, de la boulimie, de l'alcoolisme, de l'omniprésence de la publicité, du narcissisme et de la tentation du suicide. Maison de Poupées N° 1
ANTAGONISMES RELIGIEUX
Ahtzic SILISMême si la culture, la littérature et quelques courants de la théologie sauvegardent le culte de la femme via des représentations féminines du sacré, les pratiques religieuses ont largement pour but d’assurer la longévité et l’épanouissement de l'homme.
Si au sein même des religions les individus exercent des formes de discrimination et ségrégation, comment éviter que les pratiques religieuses entra?nent des attitudes d’hostilité, de refus et même de confrontation de la part d’une partie des populations, souvent attisées, de part et d’autre, par des opportunismes politiques, idéologiques ?
Le regard stéréotypé sur l’Autre, le réduisant à un aspect de son être, souvent lié à son appartenance religieuse, ethnique, sociale, permet à celui placé du bon c?té de la frontière de lui refuser le droit d’être un être complet... Voilà ce qui est précieux au regard des Dieux ! Une nouvelle guerre de religions serait-elle inévitable ? Et dans cette guerre, la femme restera t-elle réduite au rang de proie, de monnaie d’échange, rejetée comme tout produit de consommation courante ?
Maison de Poupées N° 2
BOIS-MOI !
Karla SEGURA PANTOJALa douceur de l’alcool nous ramène à l’enfance, paradis perdu à jamais. Alice est alcoolique : une bouteille l’a rendue plus sexy, l’autre, plus belle, la suivante l’a rendue plus agréable pour les autres, celle d’après, moins désagréable pour elle-même… Alice s’est perdue.
"Je me sens toute dr?le, on dirait que je rentre en moi-même et que je me ferme comme un télescope". C’est que l’alcool change la détresse en allégresse, la dépression en fête, la mélancolie en amour, la tristesse en joie. De l’autre c?té du miroir, le monde est à l’envers. Arrosée d’une maladie silencieuse, en buvant Alice se console, en consommant elle se consume.
La diabolisation de l’alcool opérée par les autorités sanitaires s’oppose à l’association au plaisir faite par les médias et la société en général. L’alcool est en effet la seule substance psychoactive socialement acceptée, ce qui fait de nombre d’alcooliques des malades secrets, difficilement détectables. Pour dépasser ce problème, il faudrait peut-être commencer par neutraliser cette ambigu?té hypocrite...
Marguerite DURAS
Maison de Poupées N° 3
ALICE & DIEU
Danielle ST?PHANE
"Enfant, j’aimais les cours d’Histoire Sainte : les saints, les martyrs, les prophètes et autres patriarches étaient semblables aux héros des contes et des légendes. Je tremblais, je pleurais, je riais, je me révoltais avec eux. Par eux j’apprenais à distinguer les grandeurs et les faiblesses humaines.
Mais, en préparant ma première communion, j’ai entendu que je ne devais pas toucher avec mes dents l’hostie que j’allais recevoir dans la bouche, au risque de faire mal au ? petit Jésus ?. Cela m’a troublée profondément. Où finissait le rêve, où commen?ait la réalité ? Lorsque j’ai commencé à travailler sur notre installation, le flacon que trouve Alice avec l’étiquette
? Bois-moi ?, ainsi que la bo?te de biscuits intitulée
? Mange-moi ? m’ont rappelé l’hostie de mon enfance.
En choisissant le thème de l’éducation religieuse, je veux affirmer la nécessité de la spiritualité mais le danger de la pensée magique défigurée et celui des intégrismes fanatiques. Lorsque j’ai réalisé ma bo?te, je ne savais pas que l’actualité allait amplifier le problème de la liberté de pensée."
Maison de Poupées N° 4
PRINCE CHARMANT
Bernadette BROUILLAT & Ahtzic SILIS
Alice est amoureuse, elle trouve enfin son prince charmant. Ses rêves d’enfant tissent progressivement une violence discrète autour d’elle, cachée par l’idéal d’une belle maison. Entourée d’un luxurieux jardin, Alice est prise dans un tourbillon de violence et d’injures, loin des mots doux des premiers jours. Sa maison est devenue la prison d’une idylle : Alice est disloquée par la souffrance, son corps ne lui appartient plus et ses déchirures ne peuvent être recousues.
La vision cauchemardesque de sa petite cage en métal évoque toutes ces femmes crucifiées dans leur vie de couple, et les mots d’amour mêlés aux insultes leurs cris silencieux. La vraie nature du prince charmant se révèle alors : il véhicule les valeurs périmées de notre siècle.
Exhumant le passé douloureux de l’artiste, le gouffre entre rêve et réalité mis en scène dans cette maison de poupées dénonce l'existence des violences conjugales qui touchent encore beaucoup de femmes de tous les ?ges et conditions.
Maison de Poupées N° 5
ALICE DE POINTZ?RO
Christian NABAIS & Ahtzic SILIS
La bo?te de disjoncteur électrique date du XXe siècle. Elle héberge une Alice qui a découvert le merveilleux pays du web 2.0 et vit sous l’égide d’une première Alice morte 20 ans plus t?t, dont les mutilations/connexions alimentent cette bo?te. Sur les murs du terrier d’Alice de Pointzéro, on ne trouve que les échos affaiblis d’une vie passée dans un univers régi par l’échange de Mégaoctets : nourriture oubliée, réminiscences d’un surfer cosmique, échantillons de mort factice… Sur le sol et sur les parois extérieures, des codes-barres et codes IMEI rappellent les douze chiffres ab?més par le temps figurant sur la porte de la bo?te de disjoncteur.
Alice de Pointzéro vous attend là où les photos ne jaunissent pas, où les tiges de roses sont roses et où la chair putréfiée ne sent rien. Fille des trottoirs occidentaux sous lesquels courent des kilomètres de fibre optique, elle a perdu toute pudeur. Les coordonnées de ses comptes Twitter et Facebook figurent partout dans son terrier. Communiquez avec elle, elle vous répondra sur-le-champ, personnellement. Alimentez sa vie. En retour, elle vous parlera de l’inframonde, du Pays des Merveilles.
Maison de Poupées N° 6
NARCISSISME
Sophie HOANG TRONG
Alice a traversé le temps…. En 2015, elle s’ennuie encore des histoires désuètes racontées par sa s?ur. Appartenant à une génération vaniteuse et égocentrique, quand pourra-t-elle s’échapper d’un monde de lassitude et de désillusions ?
Elle réclame un smartphone à ses parents qui finissent par céder. Elle va enfin découvrir un nouveau monde ouvert. Elle n’est plus seule... autoportrait partagé… moderne exhibition du moi, moi et moi. Alice va partir dans un ego-trip planétaire : une estime de soi décomplexée où dispara?t toute forme de pudeur face au regard instantané des autres. Elle pense qu’envoyer une photo de soi-même, c’est devenir l’héro?ne de sa vie: je me montre donc je suis. Passer de l’ombre à la lumière la réconforte. C’est ce qu’elle croit.
Dans un bo?tier électrique doré, précieuse trousse de survie narcissique, Alice reste coincée avec son téléphone. Elle se sera photographiée, seule, toujours face à elle-même. Encadrés, filmés, les selfies deviennent une vidéo que le spectateur regarde défiler sur le smartphone d’Alice, témoignage de son égo.
Maison de Poupées N° 7
17 MN ET 48 SECONDES DE PUBLICIT?
Ahtzic SILIS
Consommez !
C’est l’ordre du jour... (de tous les jours).
Obéissez et suivez-nous dans le monde du divertissement et de la propagande. Surfez sur notre écran perpétuel de distractions jetables et profitez de notre offre exceptionnelle dédiée à la femme moderne, belle, mince et séduisante (sans rides) !
Avez-vous vu la dernière tendance qui buzze ? Certainement. Tous vos amis l’ont publiée, likée, tweetée. Elle est évidement onéreuse et inaccessible, mais plus cette information sera diffusée, plus elle touchera des personnes et plus celle-ci pourra devenir une norme pour homogénéiser les comportements et unifier vos croyances sur le monde pour le rendre plus docile, discipliné, pacifique et tranquille.
Votre sécurité et votre bonheur n’ont pas de prix !
Ne changez pas de cha?ne, on compte sur vous (et sur vos antidépresseurs et psychotropes)... !
? Une première publicité
? ...Et encore un peu de publicité
Maison de Poupées N° 8
MANGE-MOI !
Ahtzic SILIS, Christian NABAIS, Brigitte NABAIS
? la lecture de ce simple commandement sur un bout de papier, l’Alice de Carroll obéissait et voyait son corps se métamorphoser. 150 ans après, ce ne sont plus de simples étiquettes que l’on tend aux jeunes filles occidentales, mais une avalanche d’emballages et logos colorés. "Mange-nous", clament-ils en ch?ur dans les supermarchés, palais princiers où tout est offert en apparence, où il n’y a qu’à tendre le bras pour se servir. "Mange-nous" répètent sur les écrans les avatars bariolés et souriants de produits garants d’une satisfaction immédiate. "Mange-nous pour être heureuse ! Bouffe jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place pour le chagrin et l’angoisse dans ton c?ur !"
Hier, Alice pla?ait une chaise devant le garde-manger pour se jucher dessus et voler des confitures sur l’étagère du haut. Aujourd’hui, il lui suffit de prendre l’escalator. Alice a perdu toute malice. Mais il arrive le jour où l’on ne peut plus redescendre l’escalier de la tentation. Il arrive le jour où la nourriture ne rel?che plus son étreinte, où le réfrigérateur devient la pierre tombale d’une jeune fille. Et les allées labyrinthiques des supermarchés continuent de briller.
Maison de Poupées N° 9
BULLYING
Vankiep SILIS, Karen MAYORGA,
Daisy DE SILIS, Ahtzic SILIS
To bully. Agir de manière mena?ante et cruelle envers les personnes faibles. Une faiblesse déterminée par l'environnement et les relations qui structurent le pouvoir et ses représentations.
?lément non-dominant ou "non-identique" (Theodor W. ADORNO), la femme est con?ue comme un ensemble garant d’ordre et de justice, mais dans la pratique prédominent les contradictions et l'accès inégal aux biens matériels et symboliques, le bullying envers les femmes dans un contexte inventé par l’homme qui, enfermé dans la fantasmagorie du pouvoir, suppose que l’utilisatrice de l’espace public est en proie à son appétit salace et intimidant. La dénonciation nietzschéenne concernant la tendance moderne à arrêter le désir dans une projection romantique devient pour les femmes une série brutale d’intransigeances journalières à surmonter pour survivre. Un homme dans le bus se masturbe et éjacule en souillant une inconnue. Dans un cas d’abus si cruel et vulgaire, le féminin rentre dans un conflit qui nous oblige à repenser les signes modernes des problématiques des femmes.
Maison de Poupées N° 10
LE CERCUEIL
Ahtzic SILIS
… Dans cette dernière boite, il ne s’agit pas d’Alice, mais de VOUS, en face, qui fermez les yeux et tous vos sens face aux horreurs, atrocités, et barbaries commises par l’humanité sur Terre. Viols collectifs, crimes de guerre, kidnapping, trafic d’êtres humains, génocides, exploitation, torture, attentats, meurtres…
Cette bo?te enferme les corps et ?mes des millions de gens disparus, victimes de leur origine, race, caste, genre, constitution, nature, essence, forme… Victimes de leurs différences et désaccords face à la norme ou l’autorité en place.
? vous de choisir et d’imaginer les odeurs, les couleurs, les contours de ces victimes qui s’empilent sans arrêt à l’intérieur des milliers de bo?tes qui servent de cercueils à autant de détresse, confusion, douleur et souffrance. Mais vous n’en êtes pas capable... personne n’en est capable.
★ Un Livre-Chaire
Alice et le deuil de Kral ?eker
?crit et illustré à huit mains par Ahtzic SILIS, Danielle ST?PHANE, Karla SEGURA PANTOJA & Christian NABAISAlice et le deuil de Kral ?eker propose une version quadricéphale, contemporaine, non censurée des aventures d’Alice. Placé sur une "chaire" en fer forgé sculptée par Ahtzic SILIS, en hommage au Révérend Charles LUTWIDGE DODGSON (alias Lewis CARROLL), ce roman graphique plonge le lecteur dans les méandres labyrinthiques de la folie amoureuse, des rêves d’enfance perdus, de la dislocation des rapports temporels et familiaux, de la facilité à se perdre dans des contrées lointaines et de l’impossibilité à en revenir, en parcourant l'histoire d'amour de deux personnages, voyageurs cosmiques, perdus dans leurs cicatrices, leurs sensibilités, leurs peines.
Les auteurs de cette oeuvre littéraire ne considèrent pas ce livre comme un roman illustré au sens classique du terme mais plut?t comme une sorte de performance réalisée dans l’esprit surréaliste du cadavre exquis, chaque auteur écrivant selon sa fantaisie puis envoyant son texte par mail au suivant et ainsi de suite. Les illustrations suivent le rythme de ce carrousel mortuaire, laissé par les traces d’une Alice devenu femme, à l’ère de ce monde post-conceptuel de notre pop-plastic-technology.
L'histoire
Alice, femme-enfant d’aujourd’hui, part en Turquie à la recherche de textes anciens. En pleine rupture amoureuse, elle veut oublier Aram jeune arménien exilé en France.Un deuil que l’arrivée d’un chat blanc va faire dérailler par les mots et les sens.
Alice rencontrera-t-elle vraiment un homme en costume de banquier, un Ma?tre-confiseur, un éléphant, un jardinier, une tortue et tant d’autres êtres aux contours fluctuants ? L’akide sekeri ne serait-il qu’une confiserie inoffensive, ou l’origine d’un songe funeste de tous ces morts, cet enfant et ce sang ?
Le pays merveilleux d’Alice est ici un enfer d’images en perpétuelle transformation où la réalité avance masquée et où chacun lit ce qu’il veut.
Les quatre auteurs de cet hommage fantasque à Lewis CARROLL, de cultures et d’imaginaires différents, ont tenté un tour de force en entrant chacun dans l’univers de ses complices, en acceptant de s’y intégrer et en tissant une écriture homogène riche de sa complexité.
Les illustrations, dans l’esprit du texte, accompagnent, jouent avec le voyage musical de cette ambiance surnaturaliste.
Cabinet de curiosités organique qui se révèle page après page, éclaboussant de son sang le lecteur subjugué, Alice et le deuil de Kral Seker fascine de par sa perfection formelle, de par sa multimédialité ingénieuse, et de par sa conception méticuleuse. L’ouvrage parvient ainsi à réconcilier les aspirations collectives et les obsessions singulières, informant le textuel et le visuel en une myriades de figures essentiellement plastiques.
C’est cette plasticité essentielle du monde dont Lewis Carroll avait eu l’intuition fulgurante, et que les quatre artistes plasticiens Christian Nabais, Ahtzic Silis, Danielle Stéphane et Karla Segura Pantoja exposent ici, pour notre plus grand bonheur, en injectant leur propre encre, et leur propre sang au fil des pages devenues peau."
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Quelle est la suite ?
Le Ma?tre-Jardinier prépare déjà cette sépulture pour enterrer son Alice afin d'étouffer cet amour qui le tourmente et le dévore…L'?uvre Happy Birthday Alice!! sera définitivement démantelée en juin 2021, laissant après elle une association qui porte le même nom.
Son but est de défendre, par des actions artistiques et culturelles, les Droits des Femmes et les Droits des Enfants.
Nos récents ateliers pédagogiques et d'arts plastiques à l'école élémentaire Joseph Cornier de Lyon 4e sont la suite d'un long chemin b?ti et forgé sur le désir de réédifier des pays des merveilles, où Alice sort du terrier du lapin pour révéler aux enfants leurs droits fondamentaux.
Wonderland
"Fille ou gar?on, si vous êtes assez chanceux pour tomber amoureux, vous devez être très forts, vous battre comme un lion pour garder ?a vivant. Ainsi, le jour où votre amoureux est assez faible, ou assez égo?ste, ou foutrement stupide pour vous quitter, vous avez la force de le retrouver... et de le bouffer vivant !
Qu'on lui coupe la tête !!!"
Une expo itinérante
Que d'aventures et de rebondissements, pour notre Alice, depuis sa première exposition en 2015 !
Depuis ce jour, Alice a parcouru le monde sur le dos du lapin blanc, de sa cachette rue Mazard jusqu'à notre université en 2017.
Voici quelques instants de cette dr?le d'aventure...
Échos d'Alice
"Qui est Alice ? Que peut-elle espérer de son avenir ?"
Tant de questions confrontées au regard innocent et curieux de notre héro?ne...
?tincelles de lecture, danse et musique en écho à l'exposition.